Le Projet d’appui à l’Autonomisation et l’Inclusion financière des Femmes et des jeunes dans les filières cajou, fruits et légumes (PAIFJ) vise l’amélioration de l’autonomie économique des femmes. Il promeut la professionnalisation des coopératives, micros et petites entreprises de transformation des produits agricoles, le développement de l’expertise et du leadership des femmes et leur meilleur accès au crédit.

0 ans
Duration Projet
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Financement du projet
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Emplois directs

D’un coût de 5,12 millions d’UC pour une durée de 5 ans, le projet qui couvre Bissau et les régions de Oio, Biombo et Cacheu, est financé par le FAD (Prêt de 5 millions d’UC) et le gouvernement Bissau Guinéen (0,12 million d’UC). Le choix des maillons transformation et commercialisation des filières cajou, fruits et légumes (mangue, fruits sauvages, tomate, tubercules etc.), se justifie doublement du fait de la présence dominante des femmes (80 % de la main-d’œuvre dans la récolte des noix de cajou) et parce qu’il s’agit de niches économiques porteuses d’un énorme potentiel de croissance rapide et durable. En effet, transformer en amande 10% de la production nationale de noix de cajou pourrait générer pour la Guinée Bissau un surplus de 60 % de la valeur des exportations. Cela produirait en outre d’importants effets bénéfiques sur l’emploi et les revenus. Bâti sur un partenariat public privé, le projet permettra de professionnaliser 100 coopératives et micro et petites entreprises (MPE) de femmes, d’offrir des opportunités de formation insertion à trois cent (300) jeunes filles et garçons et de former cinq (5) spécialistes cajou et dix (10) formatrices expertes en transformation des produits agricoles. Pour compléter le dispositif, il est envisagé́ après la revue à mi-parcours : (a) la mise en place d’un mécanisme de financement pour faciliter l’accès des femmes et des jeunes au crédit ; (b) la construction de deux (2) unités de transformation du cajou avec des espaces enfants pour la santé et l’éducation des tous petits ; (c) la réhabilitation de huit (8) magasins de stockage et huit (8) aires de séchage. 

A cet effet, des études préliminaires seront lancées au démarrage du projet pour déterminer les caractéristiques, les acteurs et les partenaires du mécanisme de financement, s’assurer de sa durabilité́ et garantir que les bénéficiaires du projet auront effectivement accès au crédit. Pour les constructions physiques envisagées, des études d’avant-projet détaillées (APD) et des études d’exécution techniques seront également réalisées dans la première année de mise en œuvre du projet et les constructions seront lancées après la revue à mi-parcours en cas de résultats favorables de ces études. A terme, le projet permettra la création d’au moins mille cinq cents (1500) emplois directs.